Le plaisir

Je me plaignais de stagner, et pourtant j'avais l'impression de bien faire...et puis le déclic, je me suis rendue compte à quel point j'étais devenue rigide dans ma tête...mais comment les choses pouvaient-elles bouger dans mon corps avec un tel état d'esprit figé comme le marbre...

Je n'avais plus confectionné de gâteau depuis des lustres...fière de jouer la cueilleuse...héhé...mon superbe four me jetait un regard éteint , les moules...dormaient.

Ma vaisselle se faisait de plus en plus imposante...mais elle ne servait jamais à rien. La porcelaine fine et délicate s'entassait. On se serait cru dans la Belle au Bois dormant. Un lierre arborescent enlaçait peu à peu le vaisselier.

J'avais perdu la notion de plaisir. J'étais devenue tellement minimaliste. Ma vie culinaire aurait pu se réduire à une seule assiette...mais non, il y avait là des piles de plats qui me tendaient leurs décors fleuris.

Et je réfléchissais toujours.

Le plaisir, reparlons en...mes envies de chocolats sont satisfaites, je suis partie en quête de recette de gâteaux...et je n'ai pas fini...avec pour but:

continuer à manger gourmand, et pas en petites quantités entre parenthèses, le temps d'un repas festif...........non, non, non...le gâteau peut devenir un grand copain journalier, quand les ingrédients qui le composent sont finement choisis.

On peut continuer à maîtriser son poids...ainsi...et à perdre, si en plus de ça, on bouge beaucoup...car les glucides des sons qui le composent aident à l'activité....très bien!!

Je suis heureuse de partager cette idée, elle paraît tellement saugrenue à certains..;et pourtant...

Je suis née dans une famille où le KuK est une institution, comprenez, Kaffee und Kuchen, je ne peux pas nier cette origine là...c'est vivre en antithèse, et porte à faux de mes gènes...lol